La parole est à la défense du maire de Levallois-Perret, ce mercredi. L’éloquence de l’avocat Éric Dupond-Moretti va-t-elle supplanter la gouaille culottée d’un Patrick Balkany qui n’a pas manqué de sidérer la salle d’audience ? Retour sur ses propos entendus tout au long de ces cinq semaines de procès à Paris.
Le procès Balkany touche à sa fin ce mercredi 19 juin. Accusé de blanchiment de fraude fiscale et de corruption passive, l’élu a reconnu quelques erreurs mais toujours nié s’être fait payer un riad marocain, vantant une « vie à servir les autres ».
Le Parquet national financier a requis une peine à la hauteur de « l’atteinte à la démocratie » : sept ans de prison ferme, son incarcération immédiate, dix ans d’inéligibilité et la confiscation de tous ses biens. Les derniers mots sont désormais à la défense du maire de Levallois-Perret. Son avocat n’est autre que le maître incontesté des causes indéfendables, Éric Dupond-Moretti.